La conférence “Les modèles linguistiques de la Langue des Signes Française – Éclairages, finalités, perspectives” qui a eu lieu à l’INJS le 27 avril 2017 a rencontré un franc succès.
À partir des années 60, la linguistique moderne a ouvert aux Langues des Signes un champ d’investigation théorique. Outre la mise en exergue des caractéristiques de ces langues visuo-gestuelles, ces nouveaux modèles leur ont conféré une véritable reconnaissance.
S’il importe de poursuivre l’étude des traits des Langues des Signes et leurs classifications, un autre enjeu s’impose depuis quelques années quant aux étapes de l’acquisition de la LSF par les apprenants sourds. Ainsi le développement langagier du jeune sourd signant intéresse-t-il particulièrement les chercheurs et les professionnels de terrain. L’élaboration d’outils d’évaluation nécessite de s’appuyer sur les apports des théories existantes, elle se nourrit par ailleurs de leurs diversités.
Cette conférence-débat nous a éclairés sur les modèles descriptifs en vigueur actuellement, afin d’en comprendre les finalités et d’en dégager les perspectives dans le domaine de la recherche aussi bien que dans celui des pratiques de terrain auprès des jeunes sourds.
Intervenantes :
Annie RISLER : maître de conférence, linguistique des langues signées, Université Lille 3.
Marie-Anne SALLANDRE : professeur, linguistique des Langues des Signes, Université Paris 8.
Agnès VOUR’CH : orthophoniste – linguiste, Centre National de Ressources Handicaps Rares, Robert Laplane Paris 13.
Régulateurs :
Caroline BOGLIOTTI : maître de conférence Sciences du Langage, Université Paris 10 Nanterre.
José DOBRZALOVSKI : professeur certifié LSF, formateur didactique de la LSF, INS–HEA Suresnes, Université Paris 8.
Les photos sont disponibles en bas de page, sous l’affiche.